L'amplificateur Teisco Checkmate 60


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Photo de L'amplificateur Teisco Checkmate 60

Ayant utilisé, jadis sur un orgue électronique, une tête d'ampli Teisco Checkmate 60, j'entreprends de la restaurer (si, toutefois, c'est économiquement possible !...).


Le schéma et la doc technique

Le forum music-electronics-forum.com m'a permis de récupérer des informations techniques sur cet amplificateur et, notamment, son schéma électrique. Désolé pour la qualité...

C'est un amplificateur "tout lampes" avec :


Etat des lieux au démontage

L'ampli est complet et (relativement) fonctionnel. C'est un ampli qui chauffe beaucoup (100% tubes oblige) !


Test des lampes

Ne possédant pas de lampemètre, j'ai pris l'habitude de tester manuellement les tubes électroniques en me basant sur les courbes que l'on trouve sur les datasheets :

Pour un test plus complet, il est facile de polariser négativement la grille G1 par des éléments de pile (-1,5V, -3 V, ... -9V, ... -12V...) et de voir si l'effet, sur le courant anodique, est celui indiqué sur les courbes.

Outre le fait qu'elle ne nécessite pas de lampemètre, je trouve que cette méthode est beaucoup plus précise car elle permet de comparer directement les valeurs mesurées avec les données issues des datasheets. Ainsi, on s'affranchit de tout problème du à la qualité, à l'étalonnage ou au fonctionnement du lampemètre et on fait travailler les lampes dans les conditions réelles qui ont permis de relever les courbes reportées sur les datasheets. Il va de soit qu'il faut veiller à ne pas dépasser les valeurs maximales de courant, tension et puissance dissipée admises par les tubes mesurés. Il est même souvent possible d'apprécier la qualité d'un tube "in situ", sans le retirer, simplement en mesurant les tensions statiques relevées sur ses électrodes et en comparant aux valeurs du datasheet. Il faut bien veiller à ce que la connexion des appareils de mesure ne provoque pas la mise en oscillation HF de l'étage, certains tubes à fort gain étant particulièrement "nerveux".

Les lampemètres les plus simples se contentent souvent de relier toutes les grilles à l'anode, d'appliquer une tension alternative entre la cathode et le bloc des électrodes reliées ensemble, puis de mesurer le courant global du tube fonctionnant en diode. Cela donne une idée des capacités émissives de la cathode mais non de l'intégrité du tube. J'ai vu des tubes dont la grille de commande était partiellement détruite (fondue à cause d'un condensateur de liaison en CC) et qui étaient encore assez bons au lampemètre, la cathode n'étant pas trop endommagée... Avec la méthode ci-dessus, le défaut aurait été visible.